Elaboration du nouveau modèle de répartition des coûts et des charges des ouvrages communs de l'OMVS

Sénégal - Mali - Mauritanie - Guinée
2019
Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal
Contexte

OMVS, Equité et Efficacité pour un modèle de gouvernance des cours d'eau transfrontaliers
·        OMVS, Organisation de Mise en Valeur du Fleuve Sénégal, Organisation intergouvernementale de développement créée le 11 mars 1972 à Nouakchott par le Mali, la Mauritanie et le Sénégal, en vue de gérer de manière coopérative le fleuve Sénégal, long de 1790 km, et dont le bassin versant s’étend sur une surface de 289 000 km2. La Guinée rejoint l'OMVS en 2006.
·        3 300 Milliards de FCFA, équivalent 5 Milliards d'euros, c'est la valeur actuelle approximative[1] des charges d'investissement et de fonctionnement des ouvrages communs de l'OMVS.
·        8 Barrages, dont 7 hydroélectriques, c'est le nombre d'ouvrage commun, en cours et à l'étude, propriété commune et indivisible, des 4 Etats de l'OMVS.
·        Clé de répartition, c'est la clé de répartition du financement de chaque ouvrage entre les Etats, élaboré et construite sur des principes d'équité et d'efficacité.

Les 4 Etats frontaliers du Fleuve Sénégal ont fait le choix audacieux de considérer ce cours d'eau comme un bien commun, et, par conséquent de partager équitablement et efficacement les charges de son entretien et son exploitation, plutôt que de se disputer des droits de propriété sur la ressource.

Depuis maintenant 3 ans, l'Ireedd, spécialisé dans les mécanismes économiques de partage de coûts et de financement des infrastructures collectives, avec son partenaire la CACG, spécialisée dans la gestion d'ouvrages hydrauliques, élaborent et développent avec l'OMVS son nouveau modèle de partage des coûts et charges des ouvrages communs. Ce nouveau modèle, conçu à partir des outils de la théorie de jeux coopératifs[2], fournira aux Etats une clé de répartition du financement pour chaque ouvrage commun. Cette clé, construite sur la base de principe d'équité et d'efficacité, est destinée à répartir entre les Etats le financement des investissements communs. Les bénéfices de chaque Etat sont ensuite évalués à l'aune de la différence entre une stratégie non-coopérative et une stratégie de coopération.

A une époque où l'on parle davantage de guerre de l'eau, l'OMVS pourrait être érigée en exemple à suivre !

[1] Valeur estimée à l'année 2000.
[2] La théorie des jeux, récompensée par l'académie Royale Suédoise des Sciences en attribuant le prix Nobel d'économie 2005 aux deux auteurs Robert Aumann et Thomas Schelling, a pour objectif d'analyser les décisions stratégiques et interactives des agents économiques.
Les mécanismes de partage des coûts, et/ou de partage des bénéfices, s'inscrivent dans cette littérature théorique en économie. Ce champ de recherche regroupe, les jeux coopératifs et les jeux non-coopératifs, chacun de ces axes renvoyant à une forme particulière de situation conflictuelle ou coopérative dans laquelle se retrouvent les agents économiques.

Compétences / Outils

Répartition des coûts

Théorie des jeux

Détails

L’objectif de cette étude est de fournir à l’OMVS un nouveau modèle de partage des coûts et des dépenses permettant d'aboutir à une clé de répartition consensuelle:
• Identification des impacts sociaux et environnementaux des ouvrages et évaluation économique de ces impacts.
• Elaboration du modèle par usage : Agricole, production énergétique, navigation fluviale, usages municipaux et industriels.
• Collecte de données pour alimenter le modèle.
• Formation des experts de l’OMVS à l’utilisation du modèle.

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